Plus loin, un autre contributeur ajoute ces quelques lignes « « Notre siècle n’a point de formes, écrivait l’auteur de la Confession d’un enfant du siècle (Musset, ndlr). Nous n’avons imprimé le cachet de nos temps ni à nos maisons, ni à nos jardins, ni à quoi que ce soit (…). » Par chance, ce qui était vrai en 1836 a cessé de l’être en 1925. La France s’est « mise dans ses meubles » si l’on peut dire. Elle a son art, en rapport avec les progrès de la science, les matériaux nouveaux, les usages et les mœurs d’à présent. »
Ces deux citations éclairent bien le propos de l’exposition de 1925, dont nous fêterons les 100 ans dans un peu plus d’un an : promouvoir les arts décoratifs et industriels modernes, mettant en avant des styles innovants et des techniques nouvelles. Un événement qui donnera son nom au mouvement phare de l’époque, l’Art Déco, style poussé par les révolutions technologiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.