Métal et Bronze

Ciselure

La ciselure relève aujourd’hui des métiers d’art. Ce savoir-faire ancestral devient un métier rare que les ateliers de Rinck ont à cœur de faire perdurer. Ils le font vivre à travers la reproduction de modèles classiques qui peuvent tour à tour emprunter les codes ornementaux de différentes époques, Empire, gothique, Renaissance, Louis XV ou encore Louis XVI mais aussi par le biais de la création en y ajoutant une pointe de modernité et de nouveauté tout en utilisant des méthodes traditionnelles. La ciselure se pratique une fois l’objet en métal sorti de l’atelier de fonderie. La première mission du ciseleur c’est l’ébarbage : il fait disparaître les coutures que le moule a laissées sur les diverses faces de l’objet, il retire les défauts, les scories. Puis, un à un, il reprend tous les détails qui ne sont pas suffisamment apparus à la fonte. Il avive les arêtes, il raffermit les contours, il répare les incorrections, ils bouchent les soufflures.

Ce savoir-faire ancestral s’exécute avec des instruments non tranchants que l’artisan a lui-même fabriqué pour leur donner la forme dont il a besoin, ce sont les ciselets.  Considérée comme une des parures les plus précieuses que l’on puisse donner aux objets en métal, elle se pratique depuis tout temps sur le bronze. Ce médium présente en effet une grande résistance aux aléas du temps et offre, de par ses propriétés physiques, une multitude de formes et de patines quasiment infinies.

Monture

La monture est la dernière étape d’assemblage de l’ouvrage façonné par les différents corps de métier intervenus dans sa réalisation. C’est le moment où l’on voit le meuble se parer de ses plus beaux atours, qu’ils soient réalisés en laiton, en bronze ou dans tout autre métal. Il en va de même pour l’agencement. Quel que soit le projet initial, qu’il s’agisse d’un escalier, de menuiseries intérieures, de claustras, de verrières de séparation, de poignées de porte ou encore d’une rampe, la monture est l’instant où l’on voit le projet prendre vie. Les différentes pièces de métal trouvent leur place à l’endroit qui leur a été initialement prévu. Elles viennent compléter l’ouvrage pour en faire un objet fini. Ainsi le monteur sait tracer, scier, limer, cintrer, ajuster, souder, tarauder ou encore fileter. Il possède une grande connaissance des styles et maîtrise du dessin.  Son savoir-faire demande une extrême finesse et précision qui permettent de sublimer les ouvrages qui lui sont confiés.

Polissage

Le polissage a pour but d’enlever les inégalités d’une surface, d’en faire disparaître toutes les aspérités, traces ou imperfections et lui donner de l’éclat. C’est un savoir-faire fastidieux dont le temps de traitement varie selon la complexité de la pièce à polir. Il peut prendre différents aspects, être par exemple satiné, brossé ou en miroir. Sa pratique suppose une excellente connaissance des métaux et réclame patience et minutie, sens du détail et gestes assurés.

Découpe & Soudure

La soudure consiste en un procédé dont le but est de joindre ensemble deux morceaux de métal séparés, soit par le seul moyen du feu soit par une composition d’une fusibilité moyenne entre l’un et l’autre métal à réunir. On appelle la soudure, la composition métallique dont on se sert pour souder les métaux. Elle permet d’assembler une grande variété de pièces. Pratiquée avec ou sans apport de matière, elle est plus ou moins onéreuse, résistante et rapide à réaliser.

Fer à souder, cisailles, marteau d’acier, étau, scie à métaux, scie sauteuse, meuleuse, lime, font partis des outils essentiels à celui qui prépare les pièces avant de les assembler entres elles. Qu’il s’agisse de laiton, de bronze, d’inox, de cuivre ou encore d’acier, l’artisan choisit ses outils en fonction du métal qu’il s’apprête à travailler. Il prépare en amont les pièces qui viendront orner un meuble ou tout ouvrage destiné à l’agencement de votre intérieur sur mesure.